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Site de Serge Barcellini

10 juillet 2009

Une chance historique

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28 juin 2009

Offensive

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13 juin 2009

Les instits et la vie dans la Meuse occupée

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4 juin 2009

Le mess de Verdun convoité

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21 mars 2009

Intervention présentée à l’Assemblée Nationale

Organisée par l’Association Nationale pour le Souvenir des Dardan
Le souvenir, la Mémoire, l’Histoire
Réflexions sur la politique de mémoire de la Grande Guerre

Alors que nous nous rapprochons du centenaire de la Grande Guerre, il devient possible de réfléchir et d’analyser l’évolution des politiques de mémoire mis en place depuis l’évènement fondateur que constitue la Grande Guerre.

Mais, en premier lieu, il faut s’entendre sur les mots. Qu’est-ce qu’une politique de mémoire, c’est l’utilisation à un moment donné (le Temps présent) d’un évènement historique (dans notre cas, la Grande Guerre) par des acteurs divers (l’Etat, les associations, etc.). Dès lors chacun comprendra que les trois termes de l’équation peuvent évoluer.

  • Le temps présent et la place de la Grande Guerre dans le débat politique
  • L’évènement historique et l’évolution de la recherche
  • Les acteurs et l’importance de la vie associative

Dans cette vision globale des politiques mémorielles, la politique de mémoire de la Grande Guerre tient une place spécifique pour trois raisons essentielles :

  • D’abord en fonction de sa massivité historique (8 Millions 500 000 combattants, 1 Million 300 000 morts)
  • Ensuite, en fonction de sa place dans l’idéologie fondatrice de la Nation
  • Enfin, en fonction de l’importance du groupe d’acteurs que sont les anciens combattants.

C’est donc le croisement entre cette équation traditionnelle (évènement, temps, acteurs) et sa spécificité (utilisation idéologique, groupe d’acteurs) que nous allons étudier et sur lequel nous allons réfléchir ensemble.

Cette réflexion, j’ai souhaité la regrouper autour de trois thèmes (Souvenir, Mémoire, Histoire), trois thèmes qui structurent les politiques de mémoire de la Grande Guerre.

I.    D’abord le temps du Souvenir

C’est le temps des deux générations qui suivent la Grande Guerre (environ 50 ans, 1918 > 1968)

Les termes de l’équation :

  • L’évènement : sa connaissance est enracinée dans l’opinion publique. Les noms des batailles sont connues de tous (Verdun) ceux des chefs militaires également. Le monument aux Morts est inscrit dans la quotidienneté du vécu des villageois et des citadins.
  • Le temps présent : sur les 50 ans, il connaît des fortes évolutions dont la principale est la seconde guerre mondiale. A partir de 1945, la première guerre mondiale est concurrencée. Les évolutions dépendent également de la volonté de ceux qui définissent la politique de mémoire -et en premier lieu- le gouvernement (évolution en fonction de la couleur politique et des choix). Quoiqu’il en soit, pendant ces 50 ans, la Grande Guerre est une référence dans le débat politique français.
  • Les acteurs de la politique mémorielle : la spécificité est donc le monde combattant. Durant ces 50 ans, les données sont claires. L’acteur collectif de la Grande Guerre est omniprésent

        - 7 M 200 000 anciens combattants en 1919 pour la plupart membres d’associations
        - 1 électeur sur deux
        - En 1966 (le 50ème de Verdun), c’est entre 3 et 4 millions d’anciens combattants qui sont encore en vie

Cette équation : connaissance enracinée, temps présent favorable, acteurs nombreux marquent ce que l’on appelle Le Temps du Souvenir.

  • La force de ce Temps, c’est que de plus il correspond à une vision idéologique. La nation est d’abord construite sur des souvenirs partagés de deuil (Cf. Ernest Renan)
  • Les limites du Temps du Souvenir

        - La force des lieux auxquels ont participé le plus grand nombre (Verdun) réduit la place des lieux moins « importants » (Les Dardanelles)
        - La force du sacré réduit la recherche historique
        - L’absence de réflexion sur le passage de relais renforce les monuments aux morts au détriment des musées

II.    Ensuite le Temps de la Mémoire

C’est le temps des deux générations qui suivent (50 ans, 1968 > 2018). Les termes de l’équation :

  • L’évènement : il est de moins en moins connu. Sa place est de plus en plus réduite dans l’enseignement (concurrence des évènements historiques). Le monument aux morts devient un lieu de mémoire (en clair, un lieu qui n’est plus dans la quotidienneté)
  • Le Temps présent : l’utilisation de la mémoire de la Grande Guerre n’entre plus dans le champ politique. On se divise sur de Gaulle, sur la Shoah, sur Vichy par sur Verdun
  • Les acteurs mémoriels : les anciens combattants fondent –avec la disparition symbolique du dernier poilu en 2008-. Les fils et filles prennent le relais mais leur légitimité mémorielle est moins grande.

La traduction de ce temps de la Mémoire :

  • C’est moins de connaissance partagée et moins de cérémonies
  • De plus, en terme idéologique. La Grande Guerre n’est plus la référence incontournable de l’idéologie nationale (Cf. la repentance et les droits de l’Homme)
  • Une remarque cependant : L’évènement historique est retravaillé par les historiens (c’est le plus) mais ce travail est influencé par l’idéologie dominante (les droits de l’Homme > les fusillés)

III.    Enfin le Temps de l’Histoire

C’est le temps qui s’ouvre avec la 5ème génération d’après guerre (à partir de 2010/2020). Les termes de l’équation :

  • L’évènement, il est historisé. On ne le connaît qu’à travers les livres ou les films. La tradition familiale s’estompe. 14-18 devient pour ces générations ce qu’est Napoléon III pour la notre
  • Le Temps présent : 14-18 est totalement hors du champ politique et hors du champ idéologique
  • Les acteurs : les associations qui entretiennent le souvenir sont des associations mémorielles qui n’ont plus de racine dans l’évènement mais s’inscrivent généralement dans un site (entretien d’un monument, d’un champ de bataille)

La traduction de ce Temps de l’Histoire : une raréfaction de la référence à la Grande Guerre. Mais, apparition d’éléments novateurs

  • D’abord l’élément économique. La mémoire est un vecteur économique à travers le tourisme, qui crée des emplois. Les champs de bataille deviennent des lieux de tourisme de mémoire
  • Ensuite, l’élément diplomatique. La mémoire partagée reste une base essentielle des relations internationales (les Dardanelles pour l’entrée de la Turquie dans l’Europe)
  • Enfin, l’élément familial. Le réenracinement familial est fourni par la généalogie –qui redécouvre la Grande Guerre

C’est sur ces dernières réflexions que je clôturerai mon propos :

  • La Grande Guerre est un fondement de l’histoire universelle
  • Ce moment a été porté dans le temps présent par les anciens puis par leurs descendants
  • Ce moment sera porté demain par les lieux et par l’histoire familiale

L’association des Dardanelles a encore une longue vie devant elle.

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20 mars 2009

Intervention au Colloque sur les combattants étrangers de la France

Organisé par la Revue « Hommes et Migrations » - Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration

Lorsque l’on évoque la place des combattants étrangers, et plus particulièrement la place des combattants coloniaux, dans notre histoire nationale, deux idées sont souvent avancées :

  • une place importante dans l’Histoire
  • une place faible dans la Mémoire

Or, cette vision est purement temporelle. Cette place a en effet fortement évoluée dans le temps. En clair, la place des combattants coloniaux dans notre histoire dépend essentiellement du type d’utilisation mémorielle mise en œuvre pour évoquer ces combattants.

C’est donc de cette utilisation mémorielle dont  je vais parler. Quelle utilisation mémorielle des combattants coloniaux dans la mémoire nationale ? Et plus largement, que reflète idéologiquement cette utilisation mémorielle ?

Mais d’abord, entendons nous sur les termes : qu’est ce que la politique de mémoire ? C’est l’utilisation à un moment donné (le Temps présent) d’un évènement historique (dans notre cas les combattants coloniaux) par ceux qui ont le pouvoir d’utiliser la mémoire de cet évènement (c'est-à-dire le gouvernement et son prolongement ceux qui sont au pouvoir).

Cette définition souligne, si cela était nécessaire, que les politiques de mémoire ne sont pas fixes. Elles évoluent en fonction du Temps (le fameux Temps présent) en fonction de ceux qui sont au pouvoir et en fonction de la connaissance que nous avons de l’évènement.

Venons-en à notre sujet. Quelle est la place des combattants coloniaux dans la mémoire nationale ? Quelle est son évolution ? Et quelle vision idéologique traduit-elle ?

Cette place peut s’analyser à travers une chronologie à 4 temps.

I.    Le temps de l’intégration (1920 > 1950/60)

La mémoire est un outil pour réussir l’intégration coloniale.

      a)    L’intégration combattante

  • L’ouverture des droits pension/retraite/pupilles
  • L’intégration régimentaire (les stèles)

      b)    L’intégration « cultuelle »

  • L’insertion de la stèle musulmane dès 1914
  • La question du choix de la stèle

      c)    L’intégration ethnique

  • Le monument de Reims aux troupes noires

      d)    Les limites

  • Les 2 modèles ethniques (les monuments blancs en France, les monuments noirs en Afrique)
  • Les frictions cultuelles (les stèles musulmanes et chrétiennes en concurrence)
  • Les limites régimentaires (la faiblesse des stèles des régiments coloniaux)

II.    Le temps des Illusions (1950/60 > 1970/80)

Alors que l’empire colonial se délite, la mémoire sert d’abord l’outil pour freiner le délitement et ensuite l’outil pour oublier l’empire

     a)    Freiner le délitement de l’empire

  • En oubliant la période 40/44 (oubli des massacres de 40 ; oubli de la destruction du monument de Reims)
  • En glorifiant les héros (glorification au Mont Valérien, glorification des titulaires de Croix de la Libération, glorification de Félix Eboué)

     b)    Oublier l’empire

  • Les monuments et les cérémonies dernières traces de l’empire entre 1960 et 1965

III.    Le Temps des déchirures (1970/80 > 2000/2010)

La mémoire est d’abord l’outil de la séparation, elle est aussi en retour le lieu de localisation de la mauvaise conscience « coloniale ».

     a)    Outil de la séparation

  • La séparation des morts (ex. : le regroupement des tombes au Maroc qui sépare les tombes chrétiennes des tombes musulmanes)
  • La séparation des monuments (ex. : le rapatriement des monuments aux Morts d’Algérie)
  • La séparation des vivants (la cristallisation des pensions)

     b)    Victime de la mauvaise conscience coloniale

  • La dénonciation des massacres commis par les allemands en 1940
  • La dénonciation des massacres commis par les français (Thiroye, Madagascar, Sétif)
  • La dénonciation de la cristallisation, (le rôle des films : la Dette, Indigènes)

IV.    Le Temps de la reconstruction (à partir de 2000)

La reconstruction mémorielle est en marche. Elle s’articule autour de trois actions

     a)    La reconstruction des outils mémoriels

  • L’élaboration d’une ville-mémoire Fréjus (avec monuments, stèles, nécropoles)
  • La kouba de Verdun pour la mémoire des combattants musulmans (2006)
  • La réorientation des cérémonies de Provence du 15 août 1944 au profit de la mémoire des autorités africaines
  • La reconstruction du monument de Reims

     b)    L’approfondissement de l’Histoire, le débat autour des grands dossiers

  • Thiroye, Sétif, Madagascar
  • La colonisation

     c)    L’appropriation de la mémoire des tirailleurs en France et en Afrique

  • En Afrique (ex. : le Sénégal)
  • En France

Les numéros de la revue « Homme et Migration » consacrés aux combattants étrangers de la France s’inscrivent pleinement dans ce temps de la reconstruction. Un temps qui doit favoriser l’écriture d’une histoire partagée entre les états africains, ou indochinois, désormais indépendants et la France.

21 février 2009

Le côté Saillant de l'histoire

Pour lire l'article, cliquer ICI.

14 février 2009

Les morts de Verdun victimes d'une polémique inutile

La polémique est née d'un article paru dans l'Est Républicain, le 28 janvier. Serge Barcellini, qui dirige la mission Histoire du conseil général de la Meuse, y exposait son projet concernant les exhumations de poilus. "Aujourd'hui, chaque famille aimerait retrouver le corps de son grand-père sur le champ de bataille de la Grande Guerre, comprendre comment il a été tué et dans le cadre de quelle bataille. Il y a actuellement chez les gens un besoin de se réapproprier l'Histoire universelle à travers l'histoire familiale", avait-il alors plaidé dans les colonnes du quotidien régional. Sachant que 80 000 corps seraient encore ensevelis sous les champs de batailles verdunois, certains ont cru que l'ancien directeur général de l'UNAC souhaitait procéder à une exhumation systématique. Une pétition a même été immédiatement lancée par Sylvain Lebeau, responsable du MODEM dans le département, pour fustiger cette initiative. Baptisée "Non à l'exhumation des 80 000 poilus restants sur les champs de bataille de Verdun", elle dénonçait "un projet dans la limite de la profanation", destiné à développer "un tourisme morbide", avec un cri du coeur : "Laissons les poilus reposer en paix là où ils sont". Des sites Internet ont largement relayé le "projet" de Serge Barcellini et la pétition de M. Lebeau.

Pourtant, l'idée du chargé de mission au conseil général de la Meuse est toute autre. Il ne s'agit pas du tout d'exhumer systématiquement les corps des soldats (français et allemands) du champ de bataille de Verdun, mais d'œuvrer d'une manière différente lorsque ceux-ci sont découverts. "Il n'est pas question de les chercher mais d'avoir une vraie politique quand on les trouve", résume-t-il. Car une centaine de corps est exhumée chaque année. Malheureusement, 9 fois sur 10, on ne retrouve pas les vestiges (comme les plaques) permettant d'identifier avec certitude la victime. Serge Barcellini propose donc, lors de ces découvertes fortuites, de coupler le travail actuellement effectué par les services du ministère de la Défense avec ceux du ministère de la Culture, à travers une convention qui permettrait de systématiser les fouilles archéologiques. "Cette étude approfondie reliera ces victimes à leur famille et constituera un prolongement du site Internet Mémoire des hommes", dont le but est déjà de redonner une histoire familiale aux combattants français de la Grande Guerre. Selon lui, cette méthode est la "seule qui pourrait freiner les fouilles clandestines, qui sont un vrai problème". Il n'est en effet pas rare de voir, sur la butte de Douaumont ou ailleurs, des individus munis de détecteurs à métaux qui ont pour objectif de récupérer les effets des victimes sans se préoccuper le moins du monde de leurs ossements.

L'idée du chargé de mission n'était donc pas celle qu'avaient dénoncée ses détracteurs et la polémique devrait faire long feu. D'ailleurs, le blog de Sylvain Lebeau a cessé la signature de la pétition et va bientôt publier un article signé... Serge Barcellini.

Pierre-François TOULZE - l'Est Républicain du 14 février 2009

7 février 2009

Ranimer le tourisme américain

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23 janvier 2009

La Mission histoire en action

La remise en cause par la Justice de la gestion de la citadelle de Verdun, des forts de Douaumont et Vaux permettra de lancer les projets pour 2014.

En avril dernier, le tribunal administratif de Nancy a annulé avec effet au 1er janvier dernier, l'autorisation d'occupation temporaire (AOT) des forts de Vaux et Douaumont et de la citadelle souterraine verdunoise accordée au conseil général de la Meuse en 2003. L'action avait été intentée par la mairie de Verdun qui avait, alors, dénoncé l'absence de mise en concurrence.

Depuis août, des négociations pour éviter la fermeture du site et la mise au chômage du personnel ont conduit l'état à accorder au conseil général de la Meuse une AOT de six mois pour l'exploitation des trois sites. Elle ne pourra être ni renouvelée, ni prorogée. D'ici le 30 juin, la propriété des sites sera donc attribuée à nouveau. En charge de l'élaboration de la nouvelle politique de la mémoire départementale, Serge Barcellini et son équipe de la Mission Histoire ont repris le dossier. Il sera le tremplin pour leurs premières actions comme le contrôleur des Armées l'a expliqué hier aux quinze membres du personnel des trois sites pour les rassurer et leur expliquer les futures échéances. Christian Namy est également intervenu.

"Le cas des deux forts est à distinguer de celui de la citadelle souterraine", a indiqué Serge Barcellini. "Dans tous les cas, ce sera ouvert à concurrence. Pour les forts, le conseil général se portera candidat pour une AOT constitutive de droits réels de 70 ans. Pour la citadelle souterraine, c'est plus compliqué." a reconnu Serge Barcellini devant le personnel "C'est la base du futur centre d'interprétation porté par le conseil général. Ce centre sera sur deux sites : la citadelle souterraine et la citadelle basse qui se trouve à moins de 100m".

Tranchée pédagogique à Douaumont

La première accueillerait, avec une scénographie repensée, une présentation de l'histoire de la mémoire de la Grande Guerre car "c'est un point de départ puisque c'est là qu'a été choisi le soldat inconnu". La citadelle haute hébergerait la partie histoire de la Grande Guerre dans le monde. "L'idée est de faire de Verdun, la capitale de la Grande Guerre en ayant réalisé ces aménagements pour 2014. Cela implique aussi le passage par ce côté du flux touristique dirigé ensuite vers les champs de bataille et donc les forts où nous travaillons déjà à la mise en place d'une nouvelle scénographie", continue Serge Barcellini en soulignant sa volonté d'intégrer pleinement dans le projet le personnel.

"On demande donc plus à la défense que ce qui était dans le dossier au départ", ajoute le patron de la mission mémoire. "Reste à savoir qui aura la propriété du site le conseil général de la Meuse, la ville de Verdun, plusieurs collectivités associées". Or, pour Arsène Lux, la citadelle s'inscrit dans un vaste projet d'aménagement. "Quoi qu'il en soit, la gestion des trois sites sera dès 2010 confiée à une société d'économie mixte qui reprendra le personnel et fera évoluer les sites via notamment des travaux de restructuration pour les forts qui présenteront des thématiques différentes.".

Persuadé du bien-fondé de son projet évoqué en séance plénière du conseil général le 12 février, il va profiter des rebondissements de la gestion des sites pour concrétiser l'action de la Mission mémoire. Ainsi, tout en poursuivant l'élaboration de ce qui est "un projet central, global et essentiel pour la Meuse qui se doit de voir le jour pour 2014", il va dès 2009 matérialiser son action par la création d'une tranchée pédagogique à côté du fort de Douaumont afin d'amplifier l'attractivité du site et ainsi lancer les commémorations des 90 ans de la tranchée des Baïonnettes.


Sébastien GEORGES - l'Est Républicain du 23 janvier 2009

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